APDEN,  Numéro 11,  Questions vives

Post-vérité et éducation à l’esprit critique

De la propagande à la post-vérité : tentative de définition

Le XXe siècle a été celui de la propagande, menée par des États, par des médias, privés ou publics, mais aussi par des entreprises au travers de la publicité. Au début des années 2000, le terme employé pour nommer des vérités arrangées et diffusées auprès d’un public cible dans le but de le convaincre d’adopter un comportement déterminé était toujours celui de propagande. C’est ainsi qu’est encore qualifiée la stratégie de la Maison Blanche en 2003, quand l’argument des « armes de destruction massive  » possédées par l’Irak est utilisé pour justifier l’intervention américaine et persuader l’opinion publique de la nécessité d’une telle action. Les termes de fake news ou de post-vérité n’étaient pas encore usités. Pourquoi, alors, un nouveau mot ? Les journalistes qui l’ont introduit considèrent qu’il faut ajouter à la propagande, depuis les années 2000, une nouvelle facette : le citoyen ne recherche plus, selon eux, la vérité, mais se contente d’émotions et d’opinions personnelles. D’après le New York Times, « à l’ère de la politique post-vérité, la nouveauté ce n’est pas que la vérité soit falsifiée ou contestée, mais qu’elle soit devenue secondaire »[1]DAVIES, William. The Age of Post-Truth Politics, The New York Times [en ligne], 24 aout 2016 [consulté le 26 aout 2017]. Disponible sur :
https://www.nytimes.com/2016/08/24/opinion/campaign-stops/the-age-of-post-truth-politics.html
. Ce phénomène, abondamment commenté, a particulièrement marqué les médias traditionnels en 2016, avec l’élection de Donald Trump et le vote du Brexit. Ses théoriciens estiment qu’il existe un lien entre les fausses informations, la crédulité du public et les résultats électoraux de l’année écoulée, qui ont toujours semblé s’opposer aux prévisions des médias traditionnels.

“ D’après le New York Times, « à l’ère de la politique post-vérité, la nouveauté ce n’est pas que la vérité soit falsifiée ou contestée, mais qu’elle soit devenue secondaire ». ”

Arnaud Mercier, sur INA Global[2]MERCIER, Arnaud. « Post-vérité » : nouveau mot ou nouvelles réalités ? Inaglobal [en ligne]. INA, 23 mai 2017 [consulté le 22 août 2017]. Disponible sur : http://www.inaglobal.fr/idees/article/post-verite-nouveau-mot-ou-nouvelles-realites-9668, met en évidence trois causes au basculement dans une ère de post-vérité : il pointe le travail de décrédibilisation des médias officiels, la naissance de l’industrie du mensonge avec le travail des lobbys et l’apparition de plus en plus fréquente des mensonges dans les discours publics, qui a entraîné une déculpabilisation généralisée à mentir ou à s’arranger avec la vérité. Les réseaux sociaux sont généralement considérés comme les outils ayant accéléré ce basculement, car ils permettent de s’adresser directement à des lecteurs, sans passer par les filtres des médias traditionnels. « Il est certain que ces réseaux offrent plusieurs caractéristiques qui représentent un changement profond de l’écosystème de l’information. Ce sont des plateformes qui permettent à chacun de prendre la parole et de s’auto-évaluer, de se faire à la fois producteur et diffuseur d’éléments dignes ou non d’être qualifiés d’information  » [Arnaud Mercier]. Les internautes ont donc l’impression de s’informer très facilement via les réseaux sociaux et le web 2.0, tout en étant capables de partager leurs informations. Pour de nombreux critiques de la «post-vérité », une des solutions serait donc de réguler, voire de contrôler les réseaux sociaux. L’enjeu des fausses informations et de la post-vérité ne serait finalement pas récent, mais il est renforcé par l’essor de l’internet.

Il reste cependant à nuancer cette théorie de la «post-vérité » : si les fake news, qui sont parfois aussi diffusées, sans vérification, par les médias traditionnels, circulent rapidement sur internet et sont consultées par les internautes, il est impossible d’en évaluer l’influence réelle. En revanche, le classement des sites fixes de l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias (ACPM) en mai 2016[3]Classement ACPM/OJD des Sites Fixes et Mobiles Grand Public Mai 2016. ACPM [en ligne]. ACPM, mai 2016 [consulté le 22août 2017]. Disponible sur : http://www.acpm.fr/Media/Files/Classement-de-la-frequentation-des-Sites-ACPM-sur-Mai-2016 montre que les cinq premiers sites d’information visités par les internautes en France sont ceux du Monde, du Figaro, de 20 minutes, du Parisien et de BFMTV, tous des médias traditionnels. Selon Patrick Michel, d’Acrimed[4]MICHEL, Patrick. « Post-vérité » et « fake news » : fausses clartés et points aveugles. Acrimed [en ligne]. Acrimed, 23 février 2017 [consulté le 22 août 2017]. Disponible sur : http://www.acrimed.org/Post-verite-et-fake-news-fausses-clartes-et, la question n’est donc pas seulement celle des fausses informations, mais aussi celle de la crise de confiance dans des médias traditionnels qui évoluent parmi l’oligarchie économique et politique et qui sont remis en question à cause de ces liens-là : « Tant que la quasi-totalité des grands médias restera dans la sphère d’influence des pouvoirs politique et économique, les journalistes resteront souvent victimes, qu’ils le méritent ou non, du discrédit et de la contestation qui frappent les oligarchies économiques et le microcosme politique. »

“ L’environnement informationnel dans lequel nos sociétés évoluent est de plus en plus complexe à appréhender ”

Cette question de la post-vérité est donc très discutée dans le monde de l’information. Si son existence peut être contestée, elle prouve tout de même que l’environnement informationnel dans lequel nos sociétés évoluent est de plus en plus complexe à appréhender.

Comment s’informent nos élèves dans cet environnement ?

En interrogeant les élèves et en observant leurs pratiques au Centre de Documentation et d’Information (CDI), nous nous apercevons qu’ils sont souvent perdus et désorientés face aux informations qui leur parviennent : beaucoup se montrent incapables d’identifier les sources des informations qu’ils consultent ou de cerner les positions des auteurs énoncées dans les documents utilisés. La plupart considèrent les réseaux sociaux comme des sources d’information à part entière, sans prendre en compte le rôle limitateur des algorithmes. Ils utilisent surtout Facebook, Youtube, Twitter, Instagram ou Snapchat (respectivement 77 % d’inscrits, 45 %, 30 %, 29 % et 28 % en 2016[5]IPSOS France. Génération Z, les nouveaux partenaires de consommation. Ipsos [en ligne], 21 avril 2016 [consulté le 26 aout 2017]. Disponible sur : http://www.ipsos.fr/node/45938) en étant abonnés à des sites d’info-divertissement comme Les Discovers sur Snapchat ou Konbini, BuzzFeed et Monsieur Mondialisation sur Facebook. Ils avouent cependant ne pas vérifier d’où viennent les articles partagés par ces médias et n’en lisent très souvent que les gros titres. S’ils sont lecteurs de l’information, ils sont peu nombreux à la partager. En outre, très peu lisent la presse papier, connaissent des titres de presse traditionnels. Enfin, ils ignorent le plus souvent le fonctionnement de la chaîne médiatique et de l’économie des médias[6]Voir aussi : VERNAY, Caroline et LABILLE Estelle (dir.). Comment s’informent les adolescents ? Académie d’Orléans-Tour [en ligne], 19 juin 2016 [consulté le 26 aout 2017]. Disponible sur : http://documentation.ac-orleans-tours.fr/fileadmin/user_upload/docu/Outils_images_traam/TraamDOC/traamdoc1516/Synthese_TraAM_-finale_17_juin__1-1.pdf.

En ce qui concerne les fake news, nos élèves connaissent leur existence mais n’ont pas de réelles stratégies d’identification des fausses informations. Ils s’interrogent parfois sur la cohérence de l’information avec leurs connaissances, mais arrêtent là leurs investigations : leur analyse peut donc être influencée par des biais cognitifs comme des préjugés, des illusions de connaissance ou encore des hypothèses qui confirment leurs conceptions (biais de confirmation), dont ils n’ont pas conscience.

Dès lors, comment réagir dans le milieu scolaire par rapport aux fake news et et à la post-vérité ? Plus globalement, comment, en tant que professeur documentaliste, amener progressivement les élèves à maîtriser les bases conceptuelles nécessaires à la construction d’une véritable culture de l’information et des médias, sur laquelle bâtir le regard critique qui leur fait trop souvent défaut vis à vis de l’information ?

Formation, programme et enseignement

Si les textes officiels n’évoquent pas explicitement les phénomènes de post-vérité et de fake news, ils pointent tout de même la nécessité pour les élèves d’avoir un regard critique et analytique face à l’information, en particulier sur support numérique. La circulaire de rentrée 2016[7]Circulaire de rentrée 2016. Disponible sur : http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=100720 affirme l’obligation pour l’École d’éduquer, via le parcours citoyen, à « la construction d’un jugement moral et civique, à l’acquisition d’un esprit critique et d’une culture de l’engagement.  » L’Éducation aux médias et à l’information (EMI) est explicitement citée dans le même paragraphe, comme étant un enseignement où l’esprit critique peut être particulièrement travaillé. Il est même rappelé le caractère « impératif de former les élèves à la maîtrise, avec un esprit critique, de ces outils [numériques] qu’ils utilisent chaque jour dans leurs études et leurs loisirs et de permettre aux futurs citoyens de trouver leur place dans une société dont l’environnement technologique est amené à évoluer de plus en plus rapidement  ». Il est important de noter que l’EMI est née en 2013 et qu’elle a été chargée, après les attentats de 2015, de permettre aux enseignants de contrer les discours intégristes et complotistes diffusés sur internet.

A la lecture des textes officiels, comme la Loi du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République[8]Loi n°2013-595 du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République. Disponible sur : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000027677984&categorieLien=id ou le Socle commun de connaissances, de compétences et de culture[9]Socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Disponible sur : http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=87834, il apparaît que l’objectif de former l’esprit critique des élèves est une des priorités du ministère de l’Éducation nationale. Ainsi, la notion est très analysée sur Eduscol, le portail national d’information et d’accompagnement des professionnels de l’éducation, découpée en pratiques comme « S’informer  », « Évaluer l’information  », « Distinguer les faits des interprétations  », « Confronter les interprétations  » et « Évaluer les interprétations  » et en attitudes, « l’Écoute  », « la Curiosité  », « l’Autonomie  », « la Lucidité  » et « la Modestie » (voir le schéma)[10]Lettre Édu_Num Thématique n°02. Disponible sur : http://eduscol.education.fr/numerique/edunum-thematique/edunum_02.

Enseigner à s’informer de façon critique devient alors indispensable puisque permettant le développement d’un esprit critique. Cet enseignement se fait via l’EMI, qui, comme toute « éducation à…  », est transversale à toutes les disciplines. A ce titre, cette dernière est décrite, rapidement, dans le programme d’enseignement du cycle 4 (mais pas dans ceux des cycles 2 et 3) et approfondie par des propositions d’activités dans les éléments explicatifs au projet de programme du cycle 4[11]Annexe 3 Programme d’enseignement du cycle des approfondissements (cycle 4). Disponible sur : http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=94717. Au lycée, l’EMI est mise en oeuvre en première avec les TPE ou au lycée professionnel via l’accompagnement personnalisé ou la constitution de dossiers documentaires, dans le cadre de la formation en information-documentation assurée par les professeurs documentalistes. C’est dans ce cadre de l’EMI et de l’éducation à l’esprit critique que peut être interrogé en contexte scolaire le concept de post-vérité. Il s’agit alors pour les enseignants de faire naître un doute chez les élèves pour les pousser à analyser les informations et les documents qu’ils reçoivent.

De par le caractère transversal déjà évoqué, tous les professeurs sont donc censés s’emparer de l’EMI devant leurs classes, sans pour autant avoir reçu une formation appropriée. Les professeurs documentalistes sont, en tant que professionnels des sciences de l’information, les mieux placés pour développer dans leurs établissements des progressions en EMI et, plus largement, en information-documentation qui constitue leur champ d’expertise spécifique. Mais, faute de cadrage institutionnel clair, ils travaillent, le plus souvent, sur des projet ponctuels, seuls ou en collaboration interdisciplinaire, ne permettant pas d’étudier ces notions et concepts primordiaux avec l’ensemble des élèves, tout au long de leur scolarité dans le secondaire.

Approches pédagogiques possibles d’un point de vue informationnel

Les notions à travailler avec les élèves sont très nombreuses. Il peut s’agir, pour rester au plus près des fake news, de faire analyser des articles et des vidéos complotistes ou scientifiquement faux et, après en avoir décortiqué les ficelles, d’en faire écrire ou réaliser. Produire un contenu aide les élèves à comprendre les processus de création, mais aussi de diffusion. Organiser des débats aux sein des classes sur des sujets de tension sociétale comme le réchauffement climatique permet de travailler sur les informations scientifiques et pseudo-scientifiques et leurs interprétations, mais aussi d’approfondir les questions d’objectivité et de subjectivité des auteurs. Les élèves sont alors invités à enquêter auprès de leurs proches, de spécialistes puis d’internet et à recouper leurs informations[12]Voir par exemple, sur la question des controverses les travaux de KIENLEN, Marie-France, QUIETI, Frédéric, REYMANN, Gabrielle, HEITZ, Marie-Madeleine. La Cartographie des controverses. Académie de Strasbourg [en ligne], 07 février 2017 [consulté le 26 aout 2017]. Disponible sur : http://www.ac-strasbourg.fr/fileadmin/pedagogie/documentation/Pedagogie/Sciences_humaines/Cartographie_Controverses/Cartographie_des__controverses__Experimentation_ECJS.pdf. Et La cartographie des sources au service de l’étude de sujets de controverses, L’Odyssé d’Ln [en ligne], 8 avril 2013 [consulté le 26 aout 2017]. Disponible sur : http://odysseedln.overblog.com/controverses.

Mais ces séances sont à contextualiser plus largement dans des exercices de validation de l’information et d’interrogation sur la fiabilité de l’information. Elles nécessitent aussi des connaissances sur les environnements informationnels, médiatiques et numériques pour comprendre les questions relatives à l’information. Il s’agit par exemple, pour les élèves, d’apprendre comment sont financés les principaux médias, ou de connaître les bases de l’économie de l’information sur internet, mais aussi d’acquérir des connaissances plus précises en info-documentation en définissant scientifiquement ce que sont une information, un document ou un support d’information, par exemple. C’est toute une culture de l’information qu’il faut travailler. A cet effet, le Wikinotions InfoDoc, projet collaboratif piloté par l’A.P.D.E.N., Association des Professeurs Documentalistes de l’Éducation Nationale, permet à tout un chacun de travailler sur ces notions essentielles et de mutualiser les pistes pédagogiques associées[13]Wikinotions InfoDoc APDEN. Disponible sur : http://apden.org/wikinotions/index.php?title=Accueil.

Afin de construire cette culture de l’information auprès de l’ensemble des élèves, et tout au long de leur scolarité dans le secondaire, l’A.P.D.E.N. défend l’idée d’un curriculum en information-documentation[14]Vers un curriculum en information-documentation. Disponible sur : http://apden.org/Vers-un-curriculum-en-information-346.html détaché de l’actualité chaude traitée par l’EMI. Il s’agirait pour les professeurs documentalistes, non pas de ne plus traiter les questions vives posées par l’infobésité et la post-vérité, mais d’englober ces problématiques dans un enseignement basé sur les sciences de l’information et de la communication universitaires, pouvant se rattacher à des travaux de chercheurs.

APDEN
Association des professeurs documentalistes de l’Education nationale

Bibliographie :

DEVAUCHELLE, Bruno. Quelle éducation à l’esprit critique à l’ère du numérique ? Le Café pédagogique [en ligne]. Le Café pédagogique, 20 novembre 2015 [consulté le 22 août 2017]. Disponible sur : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/11/20112015Article635836023411636171.aspx

MERCIER, Arnaud. « Post-vérité  » : nouveau mot ou nouvelles réalités ? Inaglobal [en ligne]. INA, 23 mai 2017 [consulté le 22 août 2017]. Disponible sur : http://www.inaglobal.fr/idees/article/post-verite-nouveau-mot-ou-nouvelles-realites-9668

Lettre Édu_Num Thématique n°02. Eduscol [en ligne]. Ministère de l’Éducation nationale, 4 novembre 2011 [consulté le 22 août 2017]. Disponible sur : http://eduscol.education.fr/numerique/edunum-thematique/edunum_02

Former l’esprit critique des élèves. Eduscol [en ligne]. Ministère de l’Éducation nationale, 9 décembre 2016 [consulté le 22 août 2017]. Disponible sur : http://eduscol.education.fr/cid107295/appel-a-contributions-sur-l-esprit-critique.html

MICHEL, Patrick. « Post-vérité  » et « fake news  » : fausses clartés et points aveugles. Acrimed [en ligne]. Acrimed, 23 février 2017 [consulté le 22 août 2017]. Disponible sur : http://www.acrimed.org/Post-verite-et-fake-news-fausses-clartes-et

GALLIGO, Dinah. Fake news, désinformation, post-vérité : quel rôle pour les professionnels de l’information ? Prospectibles [en ligne]. Prospectibles, 24 février 2017 [consulté le 22 août 2017]. Disponible sur : http://blogs.sciences-po.fr/prospectibles/2017/02/24/fake-news-desinformation-post-verite-quel-role-pour-les-professionnels-de-linformation/

SCHERER, Eric. L’ère de l’information a-t-elle laissé la place à l’ère de la crédulité ? Méta-Média [en ligne]. France Télévisions, 26 février 2017 [consulté le 22 août 2017]. Disponible sur : http://www.meta-media.fr/2017/02/26/lere-de-linformation-a-t-elle-laisse-place-a-lere-de-la-credulite.html

Classement ACPM/OJD des Sites Fixes et Mobiles Grand Public Mai 2016. ACPM [en ligne]. ACPM, mai 2016 [consulté le 22août 2017]. Disponible sur : http://www.acpm.fr/Media/Files/Classement-de-la-frequentation-des-Sites-ACPM-sur-Mai-2016

Circulaire de rentrée 2016. Disponible sur http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=100720

Conseil supérieur des programmes. Éléments explicatifs au projet de programme du cycle 4. Disponible sur : http://cache.media.eduscol.education.fr/file/CSP/90/1/ELEMENTS_EXPLICATIFS_projet_de_programme_cycle_4_19_juin2015_439901.pdf

Annexe 3 Programme d’enseignement du cycle des approfondissements (cycle 4). Disponible sur : http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=94717

Notes[+]